Traduction

vendredi 20 novembre 2009

albums photos longboard.dossen

Nous avons de belles photos de vous et de vos rides….
Mais n’oubliez pas que nous avons aussi vos plus belles performances :)

Il y a :
Ecart facial dit la « jean claude Van Damme » suivie de « roulé boulé avec pote qui se moque »

le célèbre « saut de l’angelus »

le « tu ti prends comme une merde »

et pour finir « savonnette picarde »


a bientot et ...BANZAIII

lundi 16 novembre 2009

Green Weed





Vendredi 30 Octobre 2009 a eu lieu, à l‘initiative de l’ADSLB*, salle de l’arbre de l’abbaye de St-Jacut de la mer, une conférence-débat sur le problème “émergent” de l’algue verte. Elle était animée par le Dr. Claude Lesné, médecin, ingénieur attaché de recherche au CNRS sur les polluants atmosphériques, et actuellement au département de santé publique de l’université de Rennes I. La
conférence, devant un auditoire hétéroclite d’environ 100 personnes, s’est déroulée en deux parties.

Dans un premier temps, le Dr Lesné a fait un rappel des connaissances actuelles de la fonction respiratoire humaine et notamment de sa complexité et de sa fragilité, surtout vis-à-vis des polluants et toxiques gazeux, à fortiori lors des efforts physiques qui décuplent le volume d’échanges respiratoires (liberté totale de passage dans les bronches, bronchioles, etc… jusqu’aux alvéoles pulmonaires, centres névralgiques de l’échange O2/CO2). L’accent a donc été mis sur la surexposition des poumons des enfants en bas âge dont l’appareil respiratoire n’arrive à totale maturation qu’autour de 10 ans !...et des poumons en hyperventilation des sportifs.
La seconde partie de l’exposé a fait un rappel et un bilan des différents cas d’ « intoxication » recensés ces dernières années, à partir du cas de ce cavalier réanimé in extremis et de son cheval décédé en quelques minutes le 28 juillet dernier à St- Michel en grèves, mais aussi la mort brutale de deux « gros chiens » à Hillion (22) en 2008, celle d’un joggeur de 27 ans en 1989 au même endroit que le cheval mort, et le décès suspect récent d’un ramasseur d’algues…

Les études épidémiologiques poussées, accélérées par la survenue de ces cas mortels largement relatés par les médias ont révélé la grande toxicité de l’H2S, ou sulfure dihydrogéné, principale émanation des algues vertes en putréfaction, et dont on peut mesurer la concentration dans l’air. L’H2S est malodorant type « œuf pourri » à partir de 2 ppm, toxique ( œil, nerf olfactif et cerveau) à partir de 150 ppm, inodore et mortel en quelques minutes par asphyxie à partir de 500 ppm). Ce gaz est bien connu des services de santé publique et de multiples cas d’intoxication mortelle ont été décrits dans les fosses à lisier. Si d’autres gaz ( méthane, NO2,…) se dégagent des algues vertes en décomposition, le H2S apparaît le plus toxique et dangereux à des concentrations souvent retrouvées au voisinage des zones les plus fournies en algues décomposées (aspect blanchâtre crouteux des amas d’algues). Si ce phénomène de dépôt des ulves ou algues vertes est connu depuis des décennies, surtout en Bretagne, il semble s’être accentué nettement depuis la fin des années 80 au point d’engager des mesures de ramassage dont les coûts « municipaux » deviennent exorbitants ( 70000 tonnes en 2004, 10 euros/tonne)!

La relation entre cette prolifération et la surproduction agricole à coups d’engrais est établie par sa survenue le plus souvent au printemps et en été ( périodes des plus fortes concentrations de nitrates des eaux de rivière), associée à une augmentation du taux de nitrates moyen des rivières passant de 10 à 36 mg/l en 20 ans, parallèlement à la constatation d’une augmentation des surfaces de dépôt sur le littoral (survol aérien) et de la quantité de tonnes d’algues ramassées (source : Prolittoral). A noter que la norme Européenne en matière de nitrate est de 25 mg/l mais en France de 50 mg/l, alors que le coût de l’eau y a été multiplié par 2 voire 3 en 10 ans !

Malgré les mesures déclenchées par les pouvoirs publics pour satisfaire à ces normes, la stabilité du taux de nitrate toujours trop fort autour de 32mg/l, les coûts importants liés aux ramassages par les communes, la pollution visuelle et olfactive du littoral breton avec ses conséquences sur l’économie touristique, et surtout le danger sanitaire d’intoxication mortelle, des recours en justice ont donc été tout récemment intentés depuis 2007 par diverses associations environnementales.

Reste à savoir comment l’état va pouvoir se sortir de ce dilemme avec d’un côté sa mise en accusation d’insuffisance vis-à-vis des normes européennes et sa responsabilité engagée dans la survenue de cas mortels d’intoxication (sous-estimation du risque), et de l’autre la nécessité d’une politique agricole assainie et contrôlée à imposer à un monde agricole déjà vascillant, notamment en Bretagne où sur 6% de la surface nationale sont concentrés 50% de la production de porcs et de poulets et 25% de la production laitière !

Dans ce combat de longue haleine, les plaintes multiples et recours sont-ils la solution unique pour tenter de résoudre ce problème ou risquent-ils de polariser l’argent et l’énergie sur la seule notion de responsabilité au lieu de chercher ensemble les solutions ?

Autrement dit, si l’information est indispensable à la réflexion, l’action d’indemnisation est un droit mais l’action de protection (de la nature et de l’homme) est un devoir.

En attendant, amis surfeurs, fuyez et signalez les tas d’algues vertes putréfiées (aspect de croûte blanche des plages et des vasières et estuaires), informez autour de vous du danger majoré pour les enfants et les sportifs, et si vous avez un jardin ou..des plantes vertes, vous savez quoi faire… !

J.P.Letourneur

Ps : les algues dans l’eau ou fraîchement déposées ne présentent pas de danger !
Source : Bastamag.net
* Association de Défense du Site de Lancieux et de la Baie de Beaussais

samedi 7 novembre 2009

Rencontre...Steve Cleveland


Mail : ... Je serai dès demain au Guilvinec avec Steve pour la présentation de son film, seras-tu là ?...

Je regarde paisiblement le message que Lorene vient de m'envoyer, en me disant, certes j'ai pas mal de trucs à gérer mais je verrai pas tout le temps Lorene et qui plus est encore moins Steve Cleveland réalisateur du nom moins célèbre : "Another State of Mind"... Malgré tout, même si je prends la route alors que la projection est le soir, je ne pourrais pas rester du fait d'un boulot en cours...

Lendemain matin 7h : Rien ne vaut un bon vieux café que ma chère et tendre m'a préparé. J'émerge comme tout un chacun. Quelques goulées bien chaudes me suffisent pour arrêter l'heure de mon départ 11h, le temps de boucler un travail de création en cours.

11 h : Comme prévu le départ, je suis toujours accablé de voir que ce foutu prix de l'essence n'a toujours pas baissé (y'en a qui s'enrichissent financièrement parlant). Je décolle malgré tout décontracté en me disant que j'allais passer un bon moment.
C'est parti pour 2 bonnes heures de route avec un peu de musique dans les oreilles histoire de pas me parler tout seul au volant.

Je prends mon temps et me colle tous les camions qui prennent cette petite route qui soi-disant coupe les Monts d'Arrée, ça fait rien, je prends mon temps. Je pense à cette vague dont m'a parlé Eric... Ouais faudra que j'aille poser mon aileron dessus...
13h : j'ai pris du retard et j'envoie un message à Lorene, dans une demi heure je suis à bon port...
13h30 : je suis sur le port du Guilvinec, il fait un temps de chien. je détache mes cheveux histoire de ne pas avoir le visage dégoulinant. Rien ne vaut un bon vieux café au Gaudin... Je rentre laissant un autre message vocal. La cheminée crépite et j'y trouve un certain réconfort. Il y a juste un fille connectée sur le net et le barman qui lit son journal assis au coin du bar.
14 h j'allais sortir lorsque : coup de fil. On se retrouve non loin de la pharmacie et de la poste...
A peine le temps de retourner prendre un truc dans mon carrosse que je vois un visage souriant que j'ai plaisir à retrouver.
14h30 Retour au café, un peu de caféine pour se réchauffer. On discute de tout, on prend des nouvelles, on parle d'art, de ce qu'il a pu se passer dans l'année. On constate que y'a pas franchement de créativité pure en ce moment mais beaucoup de copie de styles...
Lorene m'invite dans un petit pied à terre qu'on leur prête non loin de là... Le temps de prendre quelques travaux histoire d'en discuter avec Lorene, je me retrouve en face D'un grand blond massif qui a plus des allures de nounours. "Je te présente Steve". Je baragouine quelques mots dans un anglais à coucher dehors, mais à priori j'ai bien géré, je suis resté courtois comme il le fallait... On parle de chose et d'autres toujours d'un peu d'art, je sors mes boulots dont l'un de mes ukuleles peint à la main. Steve est un type d'un douceur dingue, y'a pas un mot plus haut que l'autre, une humilité folle. Je montre à Lorene que le uku sonne parfaitement et je le passe à Steve qui me dit en avoir déjà joué mais que depuis qu'il s'est cassé la main c'est plus difficile. De là naît un moment que certains connaissent. La musique lie les personnes peu importe la langue, ce sont les notes qui donnent le ton. Petits délires autour d'un morceau Blues : y'a du bien-être et pleins de sourires dans cette histoire. Un petit moment vrai comme on les aime.
Je m'éclipse avec Steve dehors le temps de prendre une dose nicotinique. On parle pas de boulots mais plutôt de feeling, de rencontres, de pays et de régions diverses et variées. On tombe d'accord sur le fait que rien ne vaut un endroit sauvage même si il y fait plus froid qu'ailleurs. "Si je devais m'installer en France, c'est sure, je viens ici, c'est sauvage et les gens qui surfent ont l'air de savoir pourquoi ils vont à l'eau. On parle aussi de ces bottillons qui nous pourrissent un peu la vie quand on veut faire un joli hang five alors que l'eau n'est qu'à 8°... Bref on se marre un peu.
L'heure est à décoller pour faire la balance de la projection, je les accompagne sachant que je n'est plus qu'une heure.
Sur place, j'aide un peu Lorene à placer les cadres de l'expo, et je vais avec Steve afin de l'aider à traduire ce qu'il souhaite, toujours avec mon anglais approximatif. Je découvre ainsi “Fresh fruit for rotten vegetables”. De là Steve me parle des séquences qu'il a tourné et se rappelle surtout d'un passage sur des vagues de CJ Neslon m'expliquant que c'était certainement un de ses plus beaux souvenirs. "Les vagues n'étaient pas grosses, mais on a eu un plaisir dingue à les tourner."
17h : il est temps pour moi de partir (foutu boulot)... Je fais une grosse bise à Lorene en la remerciant pour ce délicieux moment. Je laisse une toile à Steve en lui faisant une grosse accolade en lui disant : ici il fait tellement froid qu'on se réchauffe comme on peut !"

Steve me raccompagne me parle un peu des endroits où l'on peut surfer ici . C'est évident on se reverra ici ou en Calif...Je reprends la route.

De ce que j'ai su la soirée de projection s'est bien passée, ce n'était pas plein, mais pas mal de gens avaient bougé, dans une ambiance très bon enfant...

jeudi 5 novembre 2009

Dernière minute !!! Steve Cleveland En Bretagne

Le CLC du Guilvinec accueille le vendredi 6 novembre, à 20h30, une soirée exceptionnelle autour de la glisse...





Un des réalisateurs de films de surf le plus en vogue: Steve Cleveland

viendra présenter son dernier film: "Fresh Fruits for Rotten Vegetables" accompagné de Lorene Carpentier, ainsi que du légendaire CJ Nelson et de la double championne du monde... Jenifer Smith.

Le premier film de Steve Cleveland sort en 1991, intitulé On Safari to Stay révélera Joël Tudor au grand public, il sera suivi de On Safari Again en 2003, une légende du genre était née. Les tribulations des longboarders sur les routes de Basse Californie et leurs échanges avec des shapers mythiques comme Donald Takayama et Skipp Frye feront date.

Pour revenir à son dernier film, “Another State of Mind“ qui remporte l’Aileron du meilleur montage au festival, c’est sa rencontre avec le longboarder new school CJ Nelson à Malibu en 2001 qui fut déterminante dans la genèse du projet.





Egalement : exposition des peintures de CJ Nelson et de photographies du tournage.


Une séance de dédicaces clôturera la soirée.





Steve Cleveland: “Fresh Fruits for Rotten Vegetables”, plus de styles de glisse, plus de surfeurs, une bande son extraordinaire, et toujours un rythme à couper le souffle. Il remporte cette année le prix du Public au Festival du Film de Surf de Saint Jean de Luz.


CJ Nelson: Un noserider incroyable, pourvu d’une créativité et d’une sensibilité hors pair qui ont fait de lui une légende vivante du surf. CJ a beaucoup de charisme. Sa personnalité fantasque cache tant bien que mal une grande timidité. CJ est un avant-gardiste et un modèle, il vit comme il surfe, instinctivement et théatralement.




Jen Smith : 24 ans, la jeune double championne du monde de longboard a séduit le team Cleveland par son surf bien entendu, mais aussi sa personnalité attachante et explosive. Jen benjamine des surfers dont Cleveland s’entoure, participe à l’équilibre parfait des trips qui jalonnent le tournage de ses films.



Une soirée à ne surtout pas manquer.




Sources :
[www.aupaysbigouden.com]
[www.flowfeeling.com]

mardi 3 novembre 2009

vidéo



YOU SCRATCHED MY ANCHOR ou tu scotches mon anchois ???? (de rien… pour la traduction)

Une petite vidéo de longboard qui nous vient de Californie
Allez voir le « teaser » sur le site x-treme vidéo qui est plutôt original
Vous y trouverez un jeu d’acteur de la part d’Alex Knost…comment dire « actor studio »
Au moins ils se marrent !!!

Et vous avez vu l’affiche du film, elle vous rappelle quelque chose …un été …
En plus elle fait peur !