dimanche 27 décembre 2009
2010
Toute l'équipe de Longboard Dossen vous souhaite à toutes et à tous une très bonne et heureuse année 2010 !
Certes moins présents ces derniers temps, nous vous réservons une série spéciale : French shapers & shapes pour ce début d'année avec entre autre : Daniel's longboards, Ferrara surfboards, Alain Minvielle surfboards...
Bien entendu des interviews...
Toujours un peu de culture surf of course
Et toujours un compte rendu des actualités qui certes en ce moment ne bougent pas des masses avouons-le.
A très bientôt, bons swells de fin d'année si vous pouvez en profiter.
et surtout : MEILLEURS VOEUX pour 2010 !
lundi 21 décembre 2009
NOEL
Cette année si vous êtes à la bourre au niveau cadeau de noël pour un surfeur, …, pas de problème nous sommes là !!!
Tu vas sur google pour avoir la tendance de cette année …
Si vous faites cela autant dire que vous n’y connaissez rien en surf, mais pour le néophyte, lui il se dit : je sens que je vais faire mouche là !! c’est google qui le dit …alors !
Ben alors au mieux vous aurez
- une figurine de bob l’éponge qui fait du surf
- un coffret cadeau genre « smartbox » apprenez le surf, la grosse mode cette année, vous en trouverez partout…en même temps vous vous en foutez puisque vous savez déjà surfer, mais bon…
- et le top…un collier surfer, car là c’est la perle, il existe un collier « surf » alors si vous ne voulez pas être un gros ringard …ben c’est pas grave, parfois c’est bon d’être ringard !
et sinon demerdez-vous
ciao et bon surf
vendredi 11 décembre 2009
Céline en indo
Des nouvelles de Céline Chat qui passera sûrement noël en Indonésie sur l’île de Sumbawa (ça ne vous dit rien ??? moi non plus …je connais l’île de Noirmoutier ou l’île de Ré mais Sumbawa ??? cela doit être dans le sud Finistère !!!)
Peu de swell sur l’île alors Céline s‘attaque à un bateau échoué afin de nous réaliser une belle perf (cf photo)
Elle joue aussi les prolongations pour son exposition à Andernos les bains avec de nouvelles toiles alors si vous passez dans le coin faites une pose car des expos surf en dehors de l’été c’est assez rare.
On espère que son voyage à Sumbawa va lui inspirer une nouvelle série de toiles pour l’année 2010. Après « retroshine », « perspectives », nous, nous verrions bien « breizh Sumba » ??? non ???
Si vous avez d’autres idées n’hésitez pas à nous les communiquer ou directement à Céline sur son site « céline-chat.com »
Ciao, ciao
mardi 8 décembre 2009
pluie
Allez faire un tour le 09 et 10 décembre dans le surf shop de Brest « Swell Addiction »
Et oui il sera sur Brest quelques jours et vous pourrez le voir bosser en live et discuter avec lui.
Alors si vous avez un peu de temps, faites un crochet par Swell Addiction Brest.
dimanche 6 décembre 2009
NEWS
Prise en flagrant-délit de « TAG » !!! oui ! oui !
Ne vous inquiétez pas elle a quitté nos cotes ventés et pluvieuses pour une île pourrie d’Indonésie
Quoi ? jaloux ? de quoi ? d’un surf parfait sur île de rêve ????
ben nous nous avons l’île de Batz avec son micro climat NA !
mardi 1 décembre 2009
avent
vendredi 20 novembre 2009
albums photos longboard.dossen
Mais n’oubliez pas que nous avons aussi vos plus belles performances :)
Il y a :
Ecart facial dit la « jean claude Van Damme » suivie de « roulé boulé avec pote qui se moque »
le célèbre « saut de l’angelus »
le « tu ti prends comme une merde »
et pour finir « savonnette picarde »
lundi 16 novembre 2009
Green Weed
Dans un premier temps, le Dr Lesné a fait un rappel des connaissances actuelles de la fonction respiratoire humaine et notamment de sa complexité et de sa fragilité, surtout vis-à-vis des polluants et toxiques gazeux, à fortiori lors des efforts physiques qui décuplent le volume d’échanges respiratoires (liberté totale de passage dans les bronches, bronchioles, etc… jusqu’aux alvéoles pulmonaires, centres névralgiques de l’échange O2/CO2). L’accent a donc été mis sur la surexposition des poumons des enfants en bas âge dont l’appareil respiratoire n’arrive à totale maturation qu’autour de 10 ans !...et des poumons en hyperventilation des sportifs.
La seconde partie de l’exposé a fait un rappel et un bilan des différents cas d’ « intoxication » recensés ces dernières années, à partir du cas de ce cavalier réanimé in extremis et de son cheval décédé en quelques minutes le 28 juillet dernier à St- Michel en grèves, mais aussi la mort brutale de deux « gros chiens » à Hillion (22) en 2008, celle d’un joggeur de 27 ans en 1989 au même endroit que le cheval mort, et le décès suspect récent d’un ramasseur d’algues…
Les études épidémiologiques poussées, accélérées par la survenue de ces cas mortels largement relatés par les médias ont révélé la grande toxicité de l’H2S, ou sulfure dihydrogéné, principale émanation des algues vertes en putréfaction, et dont on peut mesurer la concentration dans l’air. L’H2S est malodorant type « œuf pourri » à partir de 2 ppm, toxique ( œil, nerf olfactif et cerveau) à partir de 150 ppm, inodore et mortel en quelques minutes par asphyxie à partir de 500 ppm). Ce gaz est bien connu des services de santé publique et de multiples cas d’intoxication mortelle ont été décrits dans les fosses à lisier. Si d’autres gaz ( méthane, NO2,…) se dégagent des algues vertes en décomposition, le H2S apparaît le plus toxique et dangereux à des concentrations souvent retrouvées au voisinage des zones les plus fournies en algues décomposées (aspect blanchâtre crouteux des amas d’algues). Si ce phénomène de dépôt des ulves ou algues vertes est connu depuis des décennies, surtout en Bretagne, il semble s’être accentué nettement depuis la fin des années 80 au point d’engager des mesures de ramassage dont les coûts « municipaux » deviennent exorbitants ( 70000 tonnes en 2004, 10 euros/tonne)!
La relation entre cette prolifération et la surproduction agricole à coups d’engrais est établie par sa survenue le plus souvent au printemps et en été ( périodes des plus fortes concentrations de nitrates des eaux de rivière), associée à une augmentation du taux de nitrates moyen des rivières passant de 10 à 36 mg/l en 20 ans, parallèlement à la constatation d’une augmentation des surfaces de dépôt sur le littoral (survol aérien) et de la quantité de tonnes d’algues ramassées (source : Prolittoral). A noter que la norme Européenne en matière de nitrate est de 25 mg/l mais en France de 50 mg/l, alors que le coût de l’eau y a été multiplié par 2 voire 3 en 10 ans !
Malgré les mesures déclenchées par les pouvoirs publics pour satisfaire à ces normes, la stabilité du taux de nitrate toujours trop fort autour de 32mg/l, les coûts importants liés aux ramassages par les communes, la pollution visuelle et olfactive du littoral breton avec ses conséquences sur l’économie touristique, et surtout le danger sanitaire d’intoxication mortelle, des recours en justice ont donc été tout récemment intentés depuis 2007 par diverses associations environnementales.
Reste à savoir comment l’état va pouvoir se sortir de ce dilemme avec d’un côté sa mise en accusation d’insuffisance vis-à-vis des normes européennes et sa responsabilité engagée dans la survenue de cas mortels d’intoxication (sous-estimation du risque), et de l’autre la nécessité d’une politique agricole assainie et contrôlée à imposer à un monde agricole déjà vascillant, notamment en Bretagne où sur 6% de la surface nationale sont concentrés 50% de la production de porcs et de poulets et 25% de la production laitière !
Dans ce combat de longue haleine, les plaintes multiples et recours sont-ils la solution unique pour tenter de résoudre ce problème ou risquent-ils de polariser l’argent et l’énergie sur la seule notion de responsabilité au lieu de chercher ensemble les solutions ?
Autrement dit, si l’information est indispensable à la réflexion, l’action d’indemnisation est un droit mais l’action de protection (de la nature et de l’homme) est un devoir.
En attendant, amis surfeurs, fuyez et signalez les tas d’algues vertes putréfiées (aspect de croûte blanche des plages et des vasières et estuaires), informez autour de vous du danger majoré pour les enfants et les sportifs, et si vous avez un jardin ou..des plantes vertes, vous savez quoi faire… !
J.P.Letourneur
Ps : les algues dans l’eau ou fraîchement déposées ne présentent pas de danger !
Source : Bastamag.net
* Association de Défense du Site de Lancieux et de la Baie de Beaussais
samedi 7 novembre 2009
Rencontre...Steve Cleveland
jeudi 5 novembre 2009
Dernière minute !!! Steve Cleveland En Bretagne
Le CLC du Guilvinec accueille le vendredi 6 novembre, à 20h30, une soirée exceptionnelle autour de la glisse...
Un des réalisateurs de films de surf le plus en vogue: Steve Cleveland
viendra présenter son dernier film: "Fresh Fruits for Rotten Vegetables" accompagné de Lorene Carpentier, ainsi que du légendaire CJ Nelson et de la double championne du monde... Jenifer Smith.
Le premier film de Steve Cleveland sort en 1991, intitulé On Safari to Stay révélera Joël Tudor au grand public, il sera suivi de On Safari Again en 2003, une légende du genre était née. Les tribulations des longboarders sur les routes de Basse Californie et leurs échanges avec des shapers mythiques comme Donald Takayama et Skipp Frye feront date.
Pour revenir à son dernier film, “Another State of Mind“ qui remporte l’Aileron du meilleur montage au festival, c’est sa rencontre avec le longboarder new school CJ Nelson à Malibu en 2001 qui fut déterminante dans la genèse du projet.
Egalement : exposition des peintures de CJ Nelson et de photographies du tournage.
Une séance de dédicaces clôturera la soirée.
Steve Cleveland: “Fresh Fruits for Rotten Vegetables”, plus de styles de glisse, plus de surfeurs, une bande son extraordinaire, et toujours un rythme à couper le souffle. Il remporte cette année le prix du Public au Festival du Film de Surf de Saint Jean de Luz.
CJ Nelson: Un noserider incroyable, pourvu d’une créativité et d’une sensibilité hors pair qui ont fait de lui une légende vivante du surf. CJ a beaucoup de charisme. Sa personnalité fantasque cache tant bien que mal une grande timidité. CJ est un avant-gardiste et un modèle, il vit comme il surfe, instinctivement et théatralement.
Jen Smith : 24 ans, la jeune double championne du monde de longboard a séduit le team Cleveland par son surf bien entendu, mais aussi sa personnalité attachante et explosive. Jen benjamine des surfers dont Cleveland s’entoure, participe à l’équilibre parfait des trips qui jalonnent le tournage de ses films.
Une soirée à ne surtout pas manquer.
Sources :
[www.aupaysbigouden.com]
[www.flowfeeling.com]
mardi 3 novembre 2009
vidéo
Une petite vidéo de longboard qui nous vient de Californie
Allez voir le « teaser » sur le site x-treme vidéo qui est plutôt original
Vous y trouverez un jeu d’acteur de la part d’Alex Knost…comment dire « actor studio »
Au moins ils se marrent !!!
Et vous avez vu l’affiche du film, elle vous rappelle quelque chose …un été …
En plus elle fait peur !
jeudi 29 octobre 2009
fin WLT
Belle perf tout de même pour
Alexis Deniel qui manque de chance pète sa board avant les « heat »
Remy Arauzo qui perd en ¼ face à Antoine Delpero
Et Antoine qui perd de peu contre Ingleby
Victoire aux Maldives de Kai Salas devant Harley Ingleby qui lui devient le champion du monde
Pour résumer (sorry Kate) cette année les Australiens nous auront bien fait chier !!! surtout Ingleby…m’enfin on est fier de nos français quand même …
mercredi 28 octobre 2009
WLT suite
Antoine Delpero s'illustre aujourd'hui avec le meilleur score du jour avec un total de 15.15/20 !!!
Des turns en haut de vagues avec des noses bien posés ont portés notre petit français vers les marche du 1/4 de final du WLT 2009.
Harley Ingelby quand à lui s'il bat Phil Rajzman dans le prochain round, sera consacré Champion du monde 2009.
Affiche du round 3 (1/4 de final) :
Heat 1 : Kai Sallas (HAW) Vs Eduardo Bagé (BRA)
Heat 2 : Ned Snow (HAW) Vs Ben Skinner (GBR)
Heat 3 : Harley Ingleby (AUS) Vs Phil Rajzman (BRA)
Heat 4 : Antoine Delpero (FRA) Vs Remi Arauzo (FRA)
Affaire à suivre...
mardi 27 octobre 2009
compet
Vous pouvez suivre les résultats sur « Oxbowpro.com »
Vous y trouverez des videos et de superbes photos, notamment de Mister Cazenave
Premier jour et déjà des têtes qui tombent
Notre Breizhizou longboard competitor Alexis Deniel a été sorti dès le first tour
Nous serions bien allés le supporter, mais les iles Maldives c’est loin, les 7 iles (22) aurait été plus pratique pour nous :-)
Bon surf
samedi 17 octobre 2009
WLT pronostics
La fin du mois approche et la seconde épreuve du WLT à Chaaya island aux Maldives aussi.
Qui sera le champion du monde 2009 ???
Nous avons fait des calculs savants (avec les logiciels Britt et Coreff) et les résultats sont là …
Antoine Delpero sera champion du monde malgré une première étape au Japon un peu merdique …mais ;
D’après nos logiciels (fiables) :
- si Ingleby et DeSoto chopent la grippe A (pas une grave, la petite, celle qui te cloue au lit une semaine pas plus )
- et que Perkins et Razman chopent eux une gastro ou une tourista le jour de la compet
- et qu’enfin Bage et Edwards se plantent au premier tour, …, alors là notre Antoine nous sort le grand jeu et « hop » il devient champion du monde…facile non ???
bon cette fois ci ce sera difficile pour Antoine mais nous le supportons à 100%
bonne chance Mr Delpero
dimanche 11 octobre 2009
Fin
samedi 3 octobre 2009
Fait mains
En ce mois de Septembre la « Longboard Dossen » team s’est réunie afin de construire une œuvre d’art flottante.
Oui, oui, pas moins que cela, une œuvre d’art… que dis-je! un chef œuvre glissant…un vaisseau de l’océan…
Après avoir dégoté un vieux pain de mousse dans un chantier qui n’attendait qu’une chose … se prendre un vieux coup de rabot sur la couenne, je m’exécutais et tentais après des heures de recherche sur Internet, de fabriquer un longboard de 10‘ à la main.
Je vous passe tous les détails de la fabrication et des pépins rencontrés … coupage/découpage, coups de rabot où il ne fallait pas, disproportion, épaisseur différente, résine qui coule etc etc
Enfin, après de longues et laborieuses heures de « shape » et une board à peu prés convenable…
Je fais appel au « king of crayon’s » …Ronan ; afin de me faire une déco perso un « Daredevil »
Et voilà le résultat
Un longboard de 10’, 60cm de large et épaisse comme une langue après une cuite !!! dérive bois.
En conclusion, je dirai que c’est une superbe expérience que de shaper sa board, mais qu’au final cela reste un boulot, un vrai travail qui demande du temps, de la minutie, un savoir faire. Alors si vous voulez une board « sans défauts » allez voir votre shapeur local !!!
Maintenant il ne reste plus qu’à voir si elle
samedi 26 septembre 2009
Rudy Jacques
Beau week-end avec un résiduel de houle... Aussi, autant s'ouvrir d'autres horizons, ouvrir une simple fenêtre avec vue sur une fraction de seconde, un moment peut-être volé, peut-être caressé... Un moment simple, un morceau choisi tel une note venant se poser sur la partition d'une mélodie humaine et pourtant parfois si improbable, baignée sous une lumière touchante et chaleureuse... Longboard Dossen vous amène à la rencontre d'un être empli d'humilité et de talent, sous les interrogations de Morice Belza qui nous en rapporte les termes...
"Etant un surfer qui s'est laissé glisser dans ce renouveau ( malheureusement parfois appelé rétro..) qui consiste à ré-examiner le passé, expérimenter toutes sortes de véhicule (et les réactions inhérentes à ceux ci) et enfin être touche à tout artistique, Rudy pourrait aisément être catégorisé (quel cliché) comme un de ces jeunes suivant l'ère du temps et de ses modes.
A travers son travail pourtant, loin d'être le simple reflet des tendances qui attirent les médiocres, il réussit à extraire une fraction (soyons modeste) de cet élément que nous recherchont tous : la combinaison d' un idéal esthétique, d'une quête spirituelle du moment présent, et le FUN tout simplement.
Simple mais pas simpliste, serait une bonne définition de Rudy, s'émancipant de ses influences pour créer son univers. Celui de quelqu'un d' honnête vis à vis de sa vision artistique et globale du surf, faisant le tri (et le recyclage...) d'un trop plein qui envahit notre monde (pas le sérieux, mais celui créée par nos soins à travers une passion collective) pour le restituer, inspirant, créatif et, frais tout simplement. "
Morice BELZA.
Rudy Jacques est à Bidart, au Wallako surf shop, pour son exposition intitulée "S.M.A.S.H." à partir du 26 septembre jusqu'au 28 octobre, un rendez-vous à ne pas manquer.
Morice Belza : Peux tu te présenter ?
Rudy Jacques : J’ai 22 ans, je viens de l’île d’Oléron, et je fais mes études à Paris depuis 3 ans. Je surfe depuis 10 ans à peu près, et je dois faire du longboard depuis 5 ou 6 ans. Je pense qu’avec le longboard j’ai trouvé quelque chose qui correspond à mon tempérament, et c’est sur ce type de planches que j’ai pris le plus de plaisir jusqu’à présent. Et puis j’aime l’environnement qu’il y a autour, légèrement en retrait de la scène surf, et il y a une vraie volonté de se démarquer. Cela m’a poussé à voir un peu plus loin que le surf, à m’intéresser à tout ce qu’il peut y avoir autour. C’est aussi grâce à cela que je me suis mis à la photo et à la vidéo, car c’est un bon moyen de prolonger les sessions tout en étant à Paris. Une session de surf dure quelques heures, avec beaucoup de plaisir. Mais prendre des photos permet d’avoir une trace et d’inscrire une session dans le temps. Pareil pour la vidéo : une heure à filmer, mais des journées entières à revisionner et à monter.
M.B : Quel est ton parcours artistique ?
R.J : Je me suis mis véritablement à la photographie il y a 2 ans. Je n’ai jamais eu de matériel pro, et j’utilisais un bridge numérique Kodak. Je passais beaucoup de temps à essayer de traiter mes photos, leur ajouter du bruit, les passer en noir et blanc pour essayer de retrouver l’ambiance de mes influences. Puis mon père m’a prêté l’appareil argentique qu’il n’utilisait plus. Et là, je me suis vite rendu compte que je n’avais plus besoin de retraiter mes photos : elles avaient l’atmosphère que je voulais, et étaient surtout très simples, sans effets superflus. Toutes les photos que j’ai pu présenter à travers The Avthentic Hillbillies et SMASH sont des photos argentiques. Mais le plus difficile, c’est de mettre en avant sa propre touche. Je suis bien conscient que les travaux de Thomas Campbell m’ont clairement influencé, et grâce à cela j’ai eu envie de découvrir de nouvelles choses. Idem pour Barry McGee, qui est pour moi un exemple d’attitude et de simplicité. Je ne me prétends pas artiste, ni photographe, mais je travaille beaucoup pour essayer de forger mon propre style, en essayant d’utiliser mes influences pour mettre en avant ce que j’ai moi-même produit.
M.B : Comment vois-tu et décrirais-tu ton travail, et que voudrais tu que les gens en retirent ?
R.J : C’est difficile de juger ce que l’on fait. J’essaie d’utiliser des choses brutes, de la vie de tous les jours, comme c’est le cas avec le scotch et la peinture par exemple, car je trouve que ce sont des matériaux simples et j’aime le rendu qu’ils produisent. J’aimerais que les gens en retirent cette simplicité, qu’il se rappelle de mes travaux comme étant modestes mais authentiques.
M.B : Que penses tu du surf de nos jours, et qu' aimerais tu changer ? apporter de neuf ?
R.J : Je ne suis pas vraiment l’actualité shortboard, mais dès qu’il y a une compétition, j’aime regarder. Pareil pour le bodyboard. Ce que j’en pense ? Il y a du très bon, je pense notamment à Dane Reynolds qui m’impressionne sur chacune de ses vagues. Après, je pourrais dire qu’il y a trop de fric dans le shortboard, mais pffou, est ce que c’est vraiment le problème ? Chacun se fait sa propre vision du surf, et j’aime bien le fait que le longboard « classique » soit un peu à l’écart.
M.B : As-tu des travaux extra surf ?
R.J : Oui, depuis cet été, j’essaie de développer un projet parallèle appelé K.A.M.T.A.R, et qui vise à mettre en scène les camions qui ont été tagués. C’est un projet vraiment intéressant car il me permet de voir la ville autrement. Je pense qu’on ne peut pas apprécier le graffiti si l’on ne s’y intéresse pas, et je parle en connaissance de cause car je l’ai longtemps dénigré avant de lire sur le sujet et d’en parler avec Tristan Mausse (www.glasslove-artwork.blogspot.com) notamment.
M.B : Pour les spécialistes, quelles sont tes préférences pour le matériel et le support que tu utilises ?
R.J : Comme je l’ai dit, je n’ai jamais eu de matériel pro. J’utilise ce qui me tombe sous la main, avec un budget plutôt serré. Mon appareil de tous les jours est un Canon AE1-Program. J’ai également un Praktica que l’on m’a gentiment donné, mais que je n’ai pas pu encore tester. J’utilise aussi un Polaroid SuperColor 600, et j’ai toujours un appareil jetable sur moi. Je ne me suis jamais vraiment intéressé au matériel et à la technique, je ne veux pas passer des heures à chercher le réglage idéal. Ce qui m’intéresse, c’est de déclencher. Toutes mes photos aquatiques ont d’ailleurs été prises avec un jetable.
M.B : On peut constater une forte influence américaine dans tes oeuvres et dans d'autres artistes français, crois tu que cela nuise à l'épanouissement d'une personnalité propre et de ta créativité ? Penses tu l'émergence d'une scène française (avec des qualités bien spécifiques) possible ?
R.J : Je ne pense pas que cela nuise, mais c’est clair que ça peut être un frein pour développer sa propre créativité. Quand tu as vu des films des centaines de fois, difficile de ne pas en ressentir l’influence. C’est très facile de s’inspirer, et d’aller souvent même au-delà de l’inspiration. Après le problème, et d’ailleurs mon problème comme je l’ai dit, c’est de savoir utiliser ses influences pour mettre en avant sa propre créativité, sans tomber dans la copie. Il faut arriver à prendre du recul pour s’en détacher.
Concernant l’émergence d’une scène française, pourquoi pas, il y a tellement à découvrir, notamment au niveau du patrimoine. Mais le mot « scène » me parait fort. En revanche, il est certains que l’on peut se servir de la culture française, c’est un atout que l’on peut mettre en avant. Quelqu’un l’a bien compris, c’est Clovis Donizetti. Il possède une culture incroyable, sur le surf, la littérature. Et cela se ressent après dans son style de surf.
M.B : Quels sont tes projets à venir ? Et vers quoi aimerais tu diriger ton travail plus tard ?
R.J : Pour l’instant, je suis en stage à Paris jusqu’en juin 2010, ce qui fait que je rentre peu sur Oléron. Mais je me réserve l’été prochain pour faire avancer mon projet de film qui traine depuis longtemps. Jusque là, je continuerai de prendre des photos, et j’aimerai m’orienter vers quelque chose de différent, moins focalisé sur le surf. Je voudrai faire le lien entre la ville, les gens, le surf.
M.B : Des remerciements bien entendu...
R.J : S’il y a quelqu’un que je dois remercier, c’est Cyril de Tamarindo. Il m’a toujours soutenu, m’a aidé à avoir confiance en moi et m’a donné ma première chance pour montrer mon travail. Je remercie également mon pote Steven, avec qui j’ai fait la plupart de mes photos, Cloclo, ma famille et tous les habitués du Tiki. Il y a une vraie communauté qui s’est créée récemment sur Oléron, les gens partagent énormément, peu importe leur âge. Merci aussi à RVCA qui me soutient, et me laisse faire ce que je veux, à mon rythme.
M.B : Open bar, le mot de la fin, ta philosophie, un coup de gueule, ou simplement ce qui te passes par la tête.
R.J : Je ne fais pas cela pour gagner de l’argent, ni me faire une place. Je veux juste continuer à faire ce que j’aime, et rencontrer de nouvelles personnes. J’ai souvent entendu des critiques disant qu’il s’agit « d’un truc à la mode ». Mais je ne cherche rien, je ne veux rien gagner. Si ce n’est de voir des gens aimer ce que je fais et pouvoir partager.
Net links :
http://www.rudyjacques.com
http://www.avthentic.com/
Clovis Donizetti from rudy JACQUES on Vimeo.
mardi 15 septembre 2009
Championnat de Bretagne Longboard 2009
Le 5 et le 6 septembre derniers se déroulaient les championnats de Bretagne de longboard à Guidel (56).
C'est entre soleil et passages nuageux que se sont déroulés les manches.
Les séries longboard Open et Ondine (filles) ainsi que le Stand Up Paddle ont été assurées toute la journée de samedi sur le spot de la Falaise, puis du Maéva en seconde partie d'après-midi, avec la marée montante.
Gwen Cristien, local de l'étape s'impose et remporte le titre de Champion de Bretagne Longboard 2009 devant Lucien Leray des Côtes d'Armor, Stéphane James de la WSA et François Verian de la Torche, Gregory Closier quand à lui remporte le titre de Champion de Bretagne en Stand Up Paddle, suivi de Gwen Cristien (qui s'illustre une fois de plus )et de Sylvain Pladys.
En parallèle, sur le site du Skate Park, l'ambiance battait son plein, avec une vingtaine de skateurs inscrits pour les trials Contest de Skate de moins et plus de 16ans, et un public nombreux se promenant entre le stand du Club WSA, des Tickis Tahitiens, les massages polynésiens, graff, expos photos...
Il y avait de quoi prendre du bon temps, c'est certains.
Une mention spéciale quand même pour le Tamure (prononcer tamouré en français) des danseuses Tahïtiennes de Breizh Polynésia, très charmantes avouons-le !
Pour toutes les infos : http://w.s.a.free.fr/
lundi 31 août 2009
Energie sous-marine
Les hydroliennes exploitent l’énergie des courant de marées. Une source d’énergie particulièrement intéressante car elle est régulière et inépuisable. Comme l’éolien utilise l’énergie cinétique de l’air, l’hydrolien utilise l’énergie cinétique de l’eau.
La production d’électricité est prévisible, puisque les marées peuvent être calculées à l’avance.
Les courants marins constituent une ressource énergétique intéressante car la densité de l’eau est importante, 1 000 fois supérieure à celle de l’air.
Sur un système hydrolien, la rotation des pales est limitée par la vitesse de cavitation en bout de pale, elle doit est inférieure à 10 m/s. Ainsi les pales des grandes hydroliennes ne tourneront qu’au rythme de 15 tours par minute et leurs effets se limiteraient aux turbulences à la sortie de l’hydrolienne.
Alors que la France dispose d'un potentiel de production énorme, elle accuse un certain retard. Labellisé par le nouveau pôle de compétitivité "Mer" de la région Bretagne, le projet Marénergie prévoyait pour 2008 trois parcs d'éoliennes situés au large du Cotentin.
C'est une petite société quimpéroise, Hydrohelix, qui a est à l'origine de ce projet. Implantées à 30 m de profondeur, les hydroliennes transformeraient l'énergie des courants en électricité qui serait acheminée, via des câbles, sur le continent et connectée au réseau national. Il suffit aux turbines de courants de 2 à 2,5
mètres/seconde pour fonctionner (dans cette zone la vitesse moyenne est de 6 à 10 mètres par seconde), mais elles ne fonctionnent que 40% du temps.
Les côtes ne sont pas le seul endroit propice à l'implantation d'hydroliennes. A New York, le fournisseur d'électricité Verdant Power envisage de construire une petite ferme de turbines dans l'East River (à New York). Les machins seront fixées dans le sol à 9 mètres de profondeur et seront équipées d'un rotor pivotant capable de s'orienter face au courant en fonction de la marée. Trey Taylor, le président de Verdant Power, espère construire 200 à 300 petites hydroliennes le long du fleuve. D'autres projets sont en cours en Norvège, Espagne, Portugal, Floride et Brésil. L'énergie houlière pourrait aussi alimenter des îles, par exemple.
Il reste quand même quelques problèmes à surmonter : le danger potentiel pour les bateaux, les difficultés d'entretien, et la résistance dans le temps (salinité, sable…). Et surtout, il reste à savoir si cette nouvelle source d'énergie sera compétitive, avec un coût d'installation de 1,5 euro par Watt et un coût de production de 6 centimes d'euros le kWh, plus de deux fois le coût du kWh nucléaire.
Il n'en est pas moins que l'idée reste bonne et certains ont même osé penser à la puissance de la houle :
La question reste en suspend : L'écologie et l'énergie certes mais à quel prix ?
Sources : l'internaute , écosources, Hydrohelix, France 3 Ouest, France 2.