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lundi 31 août 2009

Energie sous-marine

Bonjour à toutes et à tous,

En ce beau lundi qui termine le mois d'Août, le swell baisse pour mieux revenir avec un peu de vent tout du moins pour la côte Bretagne.

Soucieux de notre environnement, les questions d'écologie nous font parfois bondir. Et parfois nous amène à la réflexion que nous ne connaissons pas l'étendu du pouvoir maritime. Certains s'insurgent plaidant le fait que l'on a assez "pollué" la terre avec des structures et que tant qu'à tout saccager autant le faire aussi dans l'eau !... Loin de cette polémique qui peut se régler avec sagesse, c'est le projet qui nous intéresse.

Alors comment ça marche...


Les hydroliennes exploitent l’énergie des courant de marées. Une source d’énergie particulièrement intéressante car elle est régulière et inépuisable. Comme l’éolien utilise l’énergie cinétique de l’air, l’hydrolien utilise l’énergie cinétique de l’eau.

La production d’électricité est prévisible, puisque les marées peuvent être calculées à l’avance.

Les courants marins constituent une ressource énergétique intéressante car la densité de l’eau est importante, 1 000 fois supérieure à celle de l’air.













Sur un système hydrolien, la rotation des pales est limitée par la vitesse de cavitation en bout de pale, elle doit est inférieure à 10 m/s. Ainsi les pales des grandes hydroliennes ne tourneront qu’au rythme de 15 tours par minute et leurs effets se limiteraient aux turbulences à la sortie de l’hydrolienne.

Avantages

La production est prévisible.
L'espace d'implantation est réduit.
La création de zone de turbulence empêche le dépôt de sédiment et l'envasement.

Inconvénients

Qui dit installation maritime dit difficulté d'accès.
Qui dit turbulence dit empêchement du développement de la flore.
















Il faut aussi considérer que les sites préférentiels pour l’installation d’hydroliennes sont des sites de courants forts à très forts, où les conditions sont peu favorables au développement de la faune et de la flore.

Les cartes marines montrent que ces zones sont exclusivement composées de roches ou de gravières de gros calibre. L’impact environnemental de l’énergie hydrolienne est actuellement étudié dans de nombreux projets de recherche et développement en Europe dans la Manche, la mer du Nord et la mer Baltique.

La première hydrolienne du monde est en activité dans la baie de Fundy, au Canada. Elle produit assez d’électricité pour 100 à 150 foyers, grâce aux courants marins engendrés par les marées.

Alors que la France dispose d'un potentiel de production énorme, elle accuse un certain retard. Labellisé par le nouveau pôle de compétitivité "Mer" de la région Bretagne, le projet Marénergie prévoyait pour 2008 trois parcs d'éoliennes situés au large du Cotentin.


C'est une petite société quimpéroise, Hydrohelix, qui a est à l'origine de ce projet. Implantées à 30 m de profondeur, les hydroliennes transformeraient l'énergie des courants en électricité qui serait acheminée, via des câbles, sur le continent et connectée au réseau national. Il suffit aux turbines de courants de 2 à 2,5

mètres/seconde pour fonctionner (dans cette zone la vitesse moyenne est de 6 à 10 mètres par seconde), mais elles ne fonctionnent que 40% du temps.



Créée en 2000 à Quimper, Hydrohélix projette de construire des hélices activées par la marée d’une puissance de 1,2 mégawatt chacune, l’équivalent d’une grosse éolienne.



C'est en Avril 2008 Que le projet Sabella D 03 est mis à l'eau à Benodet.




Les côtes ne sont pas le seul endroit propice à l'implantation d'hydroliennes. A New York, le fournisseur d'électricité Verdant Power envisage de construire une petite ferme de turbines dans l'East River (à New York). Les machins seront fixées dans le sol à 9 mètres de profondeur et seront équipées d'un rotor pivotant capable de s'orienter face au courant en fonction de la marée. Trey Taylor, le président de Verdant Power, espère construire 200 à 300 petites hydroliennes le long du fleuve. D'autres projets sont en cours en Norvège, Espagne, Portugal, Floride et Brésil. L'énergie houlière pourrait aussi alimenter des îles, par exemple.

Il reste quand même quelques problèmes à surmonter : le danger potentiel pour les bateaux, les difficultés d'entretien, et la résistance dans le temps (salinité, sable…). Et surtout, il reste à savoir si cette nouvelle source d'énergie sera compétitive, avec un coût d'installation de 1,5 euro par Watt et un coût de production de 6 centimes d'euros le kWh, plus de deux fois le coût du kWh nucléaire.

Il n'en est pas moins que l'idée reste bonne et certains ont même osé penser à la puissance de la houle :



La question reste en suspend : L'écologie et l'énergie certes mais à quel prix ?


Sources : l'internaute , écosources, Hydrohelix, France 3 Ouest, France 2.


5 commentaires:

  1. pamela dit :
    qui a dit qu'on étaient connes comme des brouettes ???? hein!

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  2. LOL
    En effet Pami chérie, j'allais faire le même commentaire! on s'instruit drôlement ces jours ci!
    Moi je vais me coucher moins conne ce soir!
    Signé Cilou, enfin, plutôt le canard boiteux...

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  3. Energie houliere? ouille ouille ouille, c'est mieux que le charbon...
    Doc Jacobs

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  4. Bonjour,
    La compagnie EdF développe un projet de parc dépnonstrateur au large de Paimpol-Bréhat. Les hydroliennes devraient effectuer leur premier tour en 2011/2012.
    Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur le blog du projet : http://www.paimpol-goelo.com/hydrolienne

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Merci pour votre commentaire et bons rides à vous !